dimanche 22 mars 2015

Le travail continue

Dimanche 22 mars.

Aujourd'hui, travail d'une équipe motivée sur un magnifique chemin

descendant sur l'Ibie au niveau du trou de la lune, avec le renfort d'une débrousailleuse de choc.


L'après-midi a été consacré avec une petite équipe à la fin du débroussaillement du chemin communal n°3.


Et en prime, la photo mystère du jour...


samedi 21 mars 2015

Les orchidées sauvages de Saint Maurice d'Ibie.

La saison des orchidées a démarré.

Elle a même démarré très fort cette année, les températures clémentes de cette automne semblent avoir favorisé une floraison précoce, qui sera à confirmer en ce début de printemps.

Les parcours de l'Ibie'Cyclette traversent des zones riches en orchidées sauvages. Le VTT n'est pas forcément le meilleur moyen de les découvrir, tant certaines ont l'art de se fondre dans la nature. Beaucoup d'entre elles sont très petites, et les trouver relève d'une attitude volontaire avec l'oeil averti du chasseur de trésor. Le vététiste a plutôt tendance à regarder sa roue avant, et seules les grandes orchidées (himantoglossum robertianum, orchis purpurea, himantoglossum hircinum...) seront remarquées.

Ophrys araneola

La plupart des ophrys passeront inaperçues. C'est le cas des ophrys précoces actuelles, araneola (ophrys petite araignée) ou exaltata ssp. marzuola (ophrys occidentale) qui viennent de démarrer le floraison en cette fin de mars.




Ophrys exaltata ssp. marzuola

En mai, d'autres orchidées auront pris leur tour, et en étant attentif, vous pourrez en apercevoir quelques unes le long du parcours pédestre.
Bien sur je ne devrais pas prendre la peine de rajouter qu'une orchidée ne se cueille pas, ni ne s'arrache pour tenter de la replanter chez soi, toute tentative serait voué à l'échec. L'orchidée trouve dans la nature les conditions (sol, exposition, humidité...) adéquate à son épanouissement, des conditions très précises qu'il est fortement improbable de pouvoir copier.
Certaines orchidées deviennent rares à cause de la réduction de leur biotope (zone humide par exemple), de la pollution ou de la sur-fréquentation de leur site.
Nous avons la chance sur Saint-Maurice-d'Ibie de compter une trentaine d'espèces. A charge à chacun d'adopter une attitude respectueuse de la nature à travers laquelle nous vous offrons de randonner.