Si il y a bien une plante que le
randonneur à pied n'aime pas, et encore moins le randonneur VTT,
tout ami de la nature qu'il peut être, c'est bien l'ajonc.
On peut trouver dans nos contrées deux
espèces d'ajonc, l'ajonc d'europe (ulex europaeus) et plus
communément par chez nous l'ajonc de provence (ulex parviflarus) ou argelas en occitan, mais aussi argeras, javelle ou barjavelle en patois ardéchois.
Cette plante à l'odeur enivrante quand
elle est en fleur, couvrant les champs à l'abandon et les collines
de taches jaunes, a surtout la manie de pousser un peu trop près des
mollets où il laisse des fois des balafres bien caractéristiques.
Mais qui sait que l'ajonc était
autrefois une plante utilisée de différentes manières.
On le semait sur le revers des fossés,
ou il servait de défense aux terres voisines. On comprend pourquoi.
Les pousses de la deuxième année,
hachées et brisées, servaient à la nourriture des bestiaux, qui le
préféraient au foin.
Lorsqu'on voulait le détruire, pour
l'enlever des champs où il pousse spontanément, on l'arrachait, le
brûlait, et on utilisait ses cendres qui donnaient un très bon
engrais.
Mais surtout, il servait également de
combustible, grâce à sa capacité calorifique équivalente au
charbon.
Attention, les ajoncs contiennent dans
leurs graines un alcaloïde toxique. C'est pourquoi la récolte pour
en faire du fourrage pour les bêtes se faisait toujours l'hiver.
Par contre, c'est une bonne plante
mellifère car son pollen est très apprécié des abeilles.
Rappelez vous tout ça quand vous
pesterez contre tout ceux que nous avons oubliez le long des sentiers
que vous emprunterez….
Si localement, la javelle désigne l'ajonc, ce terme est employé pour désigner les brassées de blé ou de tout autre céréal que les paysans faisaient après les avoir fauchés à la faux ou la serpette et avant d'en faire des gerbes. Ce terme provient du latin gabella, et du gaulois ganali, qui veut dire "prise, saisie".
Du coup, même si plus personne n'enjavelle, il est tout à fait possible de faire des javelles de javelle.
Bon courage !
Si localement, la javelle désigne l'ajonc, ce terme est employé pour désigner les brassées de blé ou de tout autre céréal que les paysans faisaient après les avoir fauchés à la faux ou la serpette et avant d'en faire des gerbes. Ce terme provient du latin gabella, et du gaulois ganali, qui veut dire "prise, saisie".
Du coup, même si plus personne n'enjavelle, il est tout à fait possible de faire des javelles de javelle.
Bon courage !
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